Ermoúpolis - Richopó - Platý Vouní - Glysoúra - Kastrí et retour

Appréciation: Cette randonnée est la plus longue et sans doute aussi la plus belle que l' on puisse faire sur l' île de Sýros. C' est aussi un avantage que le départ se fait depuis Ermoúpolis.
La randonnée est la succession des promenades rouges et blanches n°s 1, 2 et 3 et de la promenade verte n°s 1. Elle nous mène vers l' acropole de Kastrí, très connue à cause des découvertes, datant de la civilisation protocycladique (3200 - 2000 av. J.-C.). La promenade nous fait traverser de magnifiques paysages montagneux et atteint des altitudes de plus de 300 mètres. Presque tout le temps, nous jouissons de très belles vues panoramiques sur la côte sauvage de l' est de l' île. Elle mérite bien sûr les ***. 

Durée: Le temps effectif de la promenade (TEP) est d' une heure jusqu' au hameau de Richopó (promenade n° 1), de 30 minutes jusqu' à Platý Vouní (promenade n° 2) et de 35 minutes jusqu' à la vallée de Glysoúra (promenade n° 3). L' ascension de la hauteur de Kastrí prend environ 15 minutes (promenade verte n° 1). Le temps effectif de l’ aller se monte donc à 2h25, et le retour dure presque aussi longtemps.
Le temps effectif de toute la promenade sera donc de 4h50, ce qui revient à une journée entière de randonnée - l' acropole de Kastrí est bien sûr un endroit idéal pour pique-niquer.  

Description de l' itinéraire: (0h00) Nous partons du quai, dans le centre d' Ermoúpoli, près du monument à la mémoire des résistants de la seconde guerre mondiale, situé entre deux palmiers. En face, la rue El. Venizélou mène tout droit vers la Platía Miaoúli - nous pouvons d' ailleurs déjà voir de loin le dimarchío (hôtel de ville) néoclassique. Plus loin encore, nous pouvons aussi distinguer la grande église à deux tours et au dôme bleu - c' est l' église de l' Anástasi, notre premier but.
(0u04) Nous arrivons après quelques minutes sur l' élégante place dallée de marbre, avec ses nombreuses terrasses. Dans le coin extrême droit, à gauche du bâtiment de l' OTE (la compagnie du téléphone), nous prenons la rue Merkoúri, qui vire à droite pour arriver au square Bardaka, avec le théâtre Apollon. Nous continuons à droite de ce théâtre, puis nous prenons la rue droit devant nous qui monte légèrement. Celle-ci aboutit assez vite à un square avec le très beau parvis, planté de palmiers, de l' église d' Agios Nikólaos, qui date de 1848. 

L' église d' Agios Nikólaos.

En montant les gradins, nous pouvons voir, de près de l' entrée, l' église de l' Anástasi qui s' élève au-dessus de la ville - nous savons donc en quelle direction nous devons continuer. Nous prenons la rue étroite tout à fait à gauche de l' église Agios Nikólaos, la Odós Vafiadáki. Nous passons à côté de quelques demeures typiques, puis la rue devient une large rue à escaliers. Après trois minutes, nous prenons à gauche une rue latérale avec des escaliers en béton, la Odós Samíou, mais à peu près au point culminant de cette rue, nous allons à droite dans la Odós Ierou Lóchou. Cette rue mène avec ses escaliers tout droit vers l' église de l' Anástasi - derrière nous, nous avons déjà une très belle vue sur le port. Après une montée assez rude, nous atteignons le mur de soutènement de l' église; nous y allons à gauche, puis à droite, et nous nous retrouvons près de l' église. A partir de la terrasse en dessous de l' église, nous jouissons d' une vue magnifique sur le port, la ville et toute la baie. L' entrée de l' église se trouve sur le côté gauche. 

L' église d' Anástasi domine toute la ville.

(0h16) Nous prenons la route asphaltée tout à fait à gauche de l' église et nous suivons cette route, la Leofóros Kypríoon Agnouménoon, pendant environ 6 minutes – sur notre gauche, nous avons une belle vue sur Ano Sýros.

Panorama sur Ano Sýros.

Nous continuons de suivre cette route où il y a souvent beaucoup de vent, puisqu' elle est située entre les maisons les plus hautes d' Ermoúpoli; nous tenons un peu à gauche et nous arrivons après 6 minutes à un carrefour. Un panneau routier nous montre tout droit la direction d' Ermoúpoli, mais nous prenons la large route asphaltée sur notre gauche. Après quelques minutes déjà, dans un léger virage à gauche, nous prenons la route de gravier à droite, qui mène vers la chapelle d' Agios Panachrántos (panneau routier). La chapelle très simple est fermée, mais nous y avons encore une belle vue sur Ano Sýros. 

(0h26) Nous continuons de suivre la route de gravier, nous tenons à droite près de la bifurcation (panneau Richopó 35’ / Platý Vouní 1h10) mais très vite nous remarquons le début d' un monopáti, à droite d' un mur – ce sentier est marqué par un [1] rouge sur le mur.


Le début de la promenade [1].

Au début, le sentier poursuit à droite de la route de gravier, mais dans un virage de ce chemin, le très rocheux sentier continue tout droit. Nous continuons tout droit en montant régulièrement la colline. Après quelque 3 minutes, la montée devient plus raide, à gauche d’ un mur [1] et nous voyons comment le sentier et le mur continuent loin devant nous sur la pente. Après environ 11 minutes, le sentier pavé décrit  un virage à gauche et plus loin, nous tenons à droite sur la pente très pierreuse: nous poursuivons maintenant en haut et à droite de l’ ancien sentier qui est envahi par la végétation. Derrière nous, nous jouissons d’ une vue splendide sur Ermoúpolis et Ano Sýros.

Panorama sur Ermoúpolis et Ano Sýros.

Nous continuons de monter toujours plus haut contre la pente, entre deux murs.
Enfin, la pente devient moins raide et Ermoúpoli et Ano Sýros disparaissent. Les murs divergent et nous suivons le mur de droite, jusqu’ à ce que les murs se rejoignent – nous arrivons enfin en haut.
La vue sur Tínos est très belle, et plus vers la droite, nous voyons Mýkonos, Rhínia et Dílos, Náxos, Páros et Antíparos. Devant nous, nous découvrons quelques maisons et quelques routes. Nous descendons pendant 4 minutes et nous arrivons près de quelques maisons blanches et d' une petite chapelle blanche – ceci est le hameau de Richopó.

(1h00)
Il y a un panneau qui indique la grotte de Ferekýdis – à partir d’ ici, le sentier est marqué par [2]. Après les maisons, nous continuons en tenant un peu à droite entre des murs. Le trajet qui suit est vraiment très beau: nous descendons à droite de quelques rochers escarpés et nous jouissons d' une très belle vue sur la mer et sur l' île de Tínos, droit devant nous, et sur Mýkonos – parfois, le sentier est pavé.

Le monopáti vers Platý Vouní.

(1h13) Après 10 minutes, nous entamons une descente raide et nous pouvons très bien voir la suite du sentier devant nous. C’ est ici que commence un trajet de 10 minutes, qui est énormément pollué par du plastique, qui provient de la décharge en bas et à droite de nous – une vraie honte!

Le beau sentier est recouvert de plastique! 

Arrivés presque en bas, nous voyons un panneau qui nous envoie à gauche vers la grotte et il y a un étroit sentier qui monte à gauche - mais il n' y a pas grand-chose à voir. Le sentier principal continue, il est très beau et pavé de temps à temps. Après 4 minutes, nous arrivons en haut et devant une vallée - de l' autre côté nous voyons encore quelques maisons.
Nous pouvons prendre un peu de repos: le contraste avec ce que nous venons de voir en bas est très grand – nous avons de nouveau une belle vue sur Tínos (avec Ystérnia et Kardianí), et aussi sur Andros, à gauche, et sur Mýkonos et Náxos, à droite.

Le paysage dans lequel poursuit le sentier vers Platý Vouní.

Le sentier vers Platý Vouní. 

Nous entamons maintenant une partie très belle: notre chemin continue vers la gauche et le sentier contourne toute la vallée; arrivés presque en bas, nous virons à gauche et après 16 minutes, nous arrivons en bas dans la vallée, dans le lit d' une rivière à sec et à côté d' un grand réservoir à eau. Le sentier continue en direction du hameau: il y a encore une barrière difficile, puis nous continuons tout droit au milieu des maisons. La rue est pavée maintenant et nous passons à côté d' une maison avec un réservoir à eau peint en bleu – quelque 20 mètres plus loin, nous voyons une étroite rue pavée à gauche  – il y a aussi une signalisation rouge et blanche [3] sur le mur. Très vite, cette rue devient un beau monopáti.

(1h34) Nous passons à côté de quelques beaux vignobles et après 2 minutes nous n' allons PAS à gauche  – ce sentier conduit à Chalandrianí –, mais nous continuons tout droit [3] . En empruntant un sentier récemment dégagé, nous descendons jusque dans le lit d' une rivière, que nous traversons pour remonter tout droit sur un étroit sentier. Après quelques minutes, nous passons par une barrière faite avec une palette en bois [3]: le sentier devient plus vague et poursuit à travers les frýgana (petits buissons), mais plus loin devant nous, nous distinguons de nouveau un évident sentier brunâtre. Mais d’ abord, nous débouchons sur un petit chemin que nous suivons pour quelques moments à droite. Très vite, nous retrouvons un sentier à gauche, qui court tout droit vers un poteau (marque rouge), et  le sentier brunâtre redevient plus clair.
Nous arrivons de nouveau entre des murs, mais plus loin, nous suivons le mur d’ en bas.
Quelque 7 minutes plus tard, nous arrivons contre un mur de traverse: nous y allons à droite pendant quelque 20 mètres, puis nous traversons une brèche dans le mur, par une barrière en bois, vers la gauche (marque [3] sur l' autre côté du mur). Nous descendons et 4 minutes après nous traversons une petite vallée avec des roseaux  et même un palmier décapité. Nous arrivons ainsi près d' une maison blanche, avec quelques arbres et des ruines tout autour - c' est Psýcha. Nous y avons une belle vue panoramique sur l' île de Tínos.

(1h56) Juste avant la maison blanche, notre sentier descend à droite, mais presque immédiatement il y a une bifurcation: nous y allons à gauche. Un peu plus loin, nous arrivons à un mur avec une barrière en bois, et le sentier continue maintenant clairement dans le même direction.
Nous passons par un léger enfoncement, puis nous remontrons vers une petite ruine [3]; nous poursuivons tout droit vers la plage et, finalement, nous descendons sur la pente raide vers la plage de galets de Glysoúra.

Pendant notre descente vers la plage de Glysoúra. 

(2h09) En bas, nous allons en oblique à gauche et nous entamons l' ascension de la pente raide de l' acropole de Kastrí, guidés par de multiples flèches qui sont parfois superflues. Le trois premières minutes de la montée sont difficiles, puis nous arrivons à une bifurcation vague, où nous devons monter à droite (flèches rouges). Nous montons en zigzag et après une ascension assez forte, nous passons à travers une brèche dans le mur et nous arrivons sur le plateau proprement dit.

Nous atteignons le mur qui entoure l' acropole de Kastrí.

Nous y continuons à gauche et en montant encore. Nous restons au début à droite du mur qui entoure l' acropole et nous continuons toujours de monter. Nous atteignons ainsi une barrière en bois dans un mur, avec encore une multitude de marques rouges. Il faut continuer jusqu' au coin gauche du plateau rocheux, pour avoir une bonne impression de la situation exceptionnelle  de cette acropole, entre les vallées profondes de Glysoúra et de Kastrí. 

(2h23) A part des murs, il y a assez peu de restes de cet établissement protocycladique, qui date du début de l' age de bronze (3200 - 2000 av. J.-C.). Sur l' autre côté de la vallée de Glysoúra nous pouvons déjà distinguer les maisons de Chalandrianí, notre destination finale.

[Pour de belles photos de Kastrí, voir http://www.ou.edu/finearts/art/ahi4913/aegeanhtml/cyintro.html ]

Les restes sur l' acropole de Kastrí.

De l' autre côté, vers le nord-ouest, nous avons une belle vue sur les îles d' Andros, de Tínos et de Mýkonos.

Vue sur la plage de Glysoúra.

Pour la descente, nous prenons la même route. Il faut faire attention à suivre de près les marques rouges, si non le risque existe que vous allez descendre trop bas et que vous manquerez la brèche dans le mur qui entoure l' acropole. On peut arriver près de cette brèche après environ 8 minutes. 
Pendant les 6-7 minutes suivantes, nous descendons avec précaution dans la vallée. 

(2h38)

Dans la vallée, nous nous dirigeons en oblique à gauche, vers l’ autre côté de la vallée: il y a là, presque à côté de l’ eau, un petit sentier qui monte vite. Nous passons par un petit vallon, puis nous continuons sur un sentier très vague, qui poursuit vers le SSE entre les frýgana – et nous passons ainsi à droite de deux tas de pierres. Ne montez pas plus haut, mais continuez dans la même direction et à peu près à la même hauteur, car nous devons passer à gauche du rebord rocheux - le sentier devient ici beaucoup plus évident. Nous poursuivons à quelque 10-15 mètres au-dessus de la mer et nous passons ainsi, après un peu moins de 7 minutes, la base du rebord rocheux. Nous arrivons plus tard contre le long mur de traverse – si nous nous trouvons ici trop bas, il faut suivre le mur vers la haut pendant quelques minutes, afin de retrouver les 2 palettes qui se trouvent devant la brèche dans le mur [3].

(2h49) Le sentier continue derrière le passage et conduit clairement vers la maison: nous passons en dessous de celle-ci, nous descendons dans la petite vallée avec les 3 eucalyptus et les roseaux, puis nous montons en virant à gauche, jusqu’ à droite des ruines de l’ étable. Le sentier brunâtre est maintenant très évident: nous montons pendant 8 minutes, jusqu’ à ce que nous arrivions près de la brèche dans le mur, avec la palette.

(2h59) Nous passons par la brèche, puis nous allons à droite pour quelques moments et nous suivons le mur le plus bas à gauche. Le sentier est très clair et le mur d’ en haut s’ approche lentement de la droite. Nous virons un peu à gauche, entre les murs, nous serpentons à gauche et à droite dans un tout petit vallon, et nous remontons pour déboucher sur le petit chemin de gravier.

(3h06) Nous allons à droite, mais déjà après 15 mètres, juste au moment où le chemin passe entre des murs, nous prenons l’ étroit sentier à GAUCHE, qui poursuit entre les frýgana. Nous virons un peu à droite et Platý Vouní surgit déjà devant nous. Attention: plus loin, il faut tenir un peu à gauche afin de retrouver la brèche avec palette dans le mur (2 X [3]). Nous descendons maintenant très vite, entre des murs, puis le long d’ un mur; dans le lit, nous virons à gauche, puis nous remontons à droite. Le sentier qui suit est très beau – à mi-chemin de l’ escalier, le sentier qui arrive de la droite est celui qui vient de Chalandrianí. Nous continuons de monter sur l’ escalier: il vire vers la droite et arrive entre les maisons de Platý Vouní.

(3h17) Nous débouchons sur la ruelle de traverse pavée, où nous allons à droite: au bout de celle-ci, nous voyons le début du sentier, à gauche d’ un mur (panneau Richopó 30’ / Panachrántos 1h10 / Ermoúpolis 1h15 + [2]). Sur notre gauche, il y a la vallée sauvage, autour de laquelle nous voyons le sentier continuer entre des murs. Après 4 minutes, nous passons à côté de la dexamení (citerne), qui date de 1965, et nous y virons à gauche, à travers le lit rocheux [2] – nous montons maintenant assez vite, souvent sur un sentier pavé. Nous virons à gauche et nous poursuivons en direction du cap suivant, avec une vue admirable sur les îles de Andros, Tínos, Mýkonos et (à droite) Náxos.

Le sentier splendide entre Platý Vouní et Richopó.

(3h35) Arrivés sur le cap, nous profitons d’ un peu de repos pour jouir du panorama fantastique. Nous virons ensuite à droite [2], mais ce qui nous attend maintenant est déplorable: la vue sur la décharge en bas n’ est pas belle du tout, mais c’ est surtout tout ce plastique, éparpillé sur le sentier et sur les pentes, qui fait que ce trajet est une honte pour tout Sýros.
Nous passons à côté de la grotte de Ferekýdes et nous montons vite, sur de nombreuses marches, parfois à côté de la paroi rocheuse très raide. Nous continuons notre montée, tout en virant lentement vers la droite – la vallée disparaît derrière nous, et nous arrivons en haut.

(3h50) Après une descente, nous entamons la dernière montée, sur un très beau sentier qui est parfois pavé. Nous virons finalement à gauche pour arriver près des quelques maisons de Richopó. Nous arrivons ainsi à un petit chemin bétonné – nous y prenons à gauche et découvrons le panneau (Ermoúpolis 45’) et un [1].

(3h56) Nous retrouvons sans problème le sentier, qui monte ensuite entre des murs et poursuit par après le long du mur de droite. Nous arrivons de nouveau entre deux murs et nous atteignons le sommet, où nous passons par une barrière en fer à béton.
Tout en suivant de nouveau le mur de gauche, nous descendons légèrement. Au moment où nous entamons la vraie descente – le mur de droite nous rejoint de nouveau –, le port, puis le chantier naval et enfin la ville et Ano Sýros apparaissent devant nous. La chapelle de Panachrántos est déjà visible au lointain: la descente est assez pierreuse et rocheuse – d’ abord nous descendons en ligne droite, mais plus tard, nous virons néanmoins à gauche.

(4h17) Attention: un peu plus loin, nous devons continuer à gauche du sentier encombré par la végétation ([1] sur un rocher). Nous virons encore à gauche, mais par après, nous allons brusquement à droite, avec le mur. La descente reste raide, mais plus tard elle devient plus lente, et nous tenons à gauche par deux fois. Nous atteignons ainsi le petit chemin de gravier qui nous conduit à gauche de la chapelle pour déboucher finalement sur la route asphaltée.

(4h29) Nous prenons à gauche, jusqu’ au carrefour, où nous suivons le Leofóros Kyprioon Agnoumenoon à droite. Ce boulevard arrive après 6 minutes à côté de l’ église d’ Anástasis. A partir d’ ici, nous descendons continuellement et nous arrivons ainsi sans problèmes d’ abord près d’ Agios Nikólaos et finalement dans le centre d’ Ermoúpolis. (4h53)

 

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