Schinoússa: les plages du nord

Appréciation: Le paysage de Schinoússa est vert et ondulant, mais son atout le plus important sont ses petites plages. Le village principal est Panagía et c' est ici que nous partons pour une promenade qui nous emmène d' abord vers le petit village de Messariá et puis, tout en suivant la plupart du temps des chemins de gravier, vers les plages de Psilí Ammos, de Fíkio et de Gerolimiónas. Mérite **.

Durée: La première partie de cette promenade, jusqu' au hameau de Messariá, suit en partie un beau monopáti et dure un peu moins de 20 minutes. Il faut ensuite un peu plus de 10 minutes pour arriver à la plage de Psilí Ammos et quelque 20 minutes pour atteindre la petite plage de Fíkio. Une petite demi-heure plus tard, nous sommes déjà sur la troisième plage, celle de Gerolimiónas, sur la côte nord-ouest. Il faut enfin un peu plus de 40 minutes pour retourner à notre point de départ à Panagía, en passant pas Messariá. Le temps effectif de promenade (TEP) se monte donc exactement à 2 heures - nous avons passé une demi-journée très tranquille, de 10h30 à 4 heures, avec deux pauses pour nous baigner... 

Description de l' itinéraire: (0h00) A Panagía, le départ se situe près du point culminant de la rue principale, à côté de l' église - nous partons en direction de l' est, en nous éloignant du port. Ainsi, nous passons à côté du supermarché/boulangerie "To Emborió", mais juste après le supermarché "Schinoússa", nous prenons le chemin à gauche qui  mène vers Messariá (panneau). Le chemin de béton passe entre les dernières maisons, quelque peu délabrées, du village et, 5 minutes plus loin, nous laissons de côté un chemin de gravier, sur la droite. Nous continuons donc tout droit et notre chemin aussi devient du gravier. Nous jouissons d' une belle vue sur les les collines verdoyantes de Schinoússa, avec au lointain dans la mer la grande île de Náxos. Après encore 5-6 minutes, nous voyons sur notre droite un large monopáti entre des murets bas - nous le prenons évidemment, car les monopátia sont rares à Schinoússa.

(0h13) Le sentier est au début large et bien pavé, plus tard, il devient plus étroit, vire à droite, puis de nouveau à gauche, dans la bonne direction donc. Les petits champs ont été pour la plupart abandonnés - en avril et mai, c' est une mer de fleurs, des marguerites et des coquelicots.
Après un peu plus de 6 minutes, nous débouchons sur un chemin de sable, près des premières maisons de Messariá, et nous prenons à droite. Peu après, nous arrivons devant l' église, où nous tenons à droite et un peu plus loin, nous tenons encore à droite (panneau vers Psilí Ammos 400 m). Le chemin de sable est assez agréable et descend dans un sorte de gorge; il arrive ensuite à côté d' un  et débouche finalement sur la plage se sable de Psilí Ammos - elle est assez belle et il y a aussi quelques arbres.

(0h30) A gauche de la plage, il y a un sentier très vague qui monte sur la colline: nous continuons pas trop haut, à environ 10-15 mètres au-dessus de l' eau. Plus loin, notre sentier devient plus visible - si vous passez, après environ 7 minutes, à travers une brèche dans un mur, à peu près à 5 mètres du bout de droite, vous êtes sur le bon chemin!
Nous restons à une hauteur de 15 mètres au-dessus le la mer, mais encore 3 minutes plus loin, nous allons un peu plus vers l' intérieur du pays et un peu plus haut, pour traverser une hauteur. Bous voyons déjà la baie de Fíkio devant nous, mais nous devons d' abord descendre vers quelques grands champs, entourés de murs. Nous descendons jusqu' à ce que nous parvenions à gauche du mur le plus bas, puis nous continuons à gauche de ce mur en nous traversons le champs le plus bas.

(0h41) Au bout de ce mur, nous continuons de suivre une piste assez évidente, tout en restant à la même hauteur. Nous traversons encore une brèche dans un mur de travers, puis nous passons à gauche de quelques buissons - sur la droite, nous voyons Koufoníssi, devant nous l' île de Náxos. Finalement, nous descendons lentement vers la petite plage de Fíkio - mais d' abord il y a l' obstacle d' un de ces barrières incomparables à la grecque. Nous grimpons au-dessus de cette barrière à environ 10 mètres à gauche. La plage n' est pas belle, avec beaucoup de restes d' algues marines - et il y sans doute aussi des oursins dans l' eau...

(0h51) Pour la suite de notre randonnée, nous suivons le fond de la petite allée vers l' intérieur; le sentier vague passe à côté d' une auge, puis nous trouvons le début d' un monopáti recouvert de la végétation, à droite du mur de gauche . Le mur de droite disparaît assez vite et nous continuons de suivre le mur de gauche; au bout de ce mur, nous arrivons devant un autre mur couronné d' une clôture. Il y a un semblant de début d' un monopáti - si nous le suivons quelques moments, nous arrivons au milieu de rochers. Nous préférons rester près du mur, mais le problème est qu' il est difficile de le franchir - mais il le faut, car le chemin de terre que nous devons suivre se trouve de l' autre côté. Nous ne trouvons aucun passage facile, ni vers la gauche, ni vers la droite!
Il y a une petite échelle, et nous l' escaladons - il y a d' ailleurs une marque rouge - et avec un peu de chance, nous réussissons à sauter sur un tonneau rouillé, de l' autre côté de ce mur. Nous suivons le chemin vers la gauche et nous arrivons après peu de temps près d' une large barrière qui est ouverte. Si par malchance elle est fermée, il faut la franchir en tout cas...

(1h02) Après encore 4 minutes, nous franchissons encore une large barrière et nous débouchons ainsi sur un chemin de gravier qui vient de la droite. Nous allons tout droit, mais déjà après 50 m, nous prenons un chemin pierreux à droite, à droite d' une large barrière blanche. Quelques minutes plus loin, nous voyons déjà devant nous la baie de Gerolimiónas.
Nous arrivons devant une première barrière en bois, mais nous continuons jusqu' à une deuxième barrière, elle aussi construite à l' aide d' une palette. Nous nous promenons sur un sentier vague qui descend doucement et suit le mur de gauche. Vers la fin, nous nous éloignons du mur, vers la droite, et nous arrivons ainsi sur la partie de droite de la plage. (1h18)

La petite plage est assez belle et sablonneuse, et elle est très bien protégée - mais il y a énormément de détritus, surtout du plastique. Nous sommes bien sûr tout seuls et il est délicieux de se baigner ici - attention toutefois aux taches noires, car il y a des oursins, surtout sur les rochers qui se trouvent à droite.

(1h18) Nous retournons sur nos pas, tout en suivant le même chemin sur les rochers brunâtres, et nous retrouvons le mur après 2 minutes. Nous suivons ce mur sur un sentier vague et nous arrivons ainsi assez facilement près de la première barrière - veillez à bien attacher la corde de la palette à la poutre. Peu après, il y a la deuxième barrière, puis nous commençons à descendre avec une très belle vue devant nous sur le paysage ondulant de Schinoússa; nous voyons aussi le chemin qui vient de l' autre plage, à gauche, et puis, dans la mer, de gauche à droite, Páno Koufoníssi avec le village qui est tout juste visible encore, Káto Koufoníssi et une partie de Kéros.

(1h33) Après 8 minutes, nous débouchons sur le chemin principal où nous allons bien sûr à droite. Après encore 3-4 minutes, nous atteignons une bifurcation, près d' une citerne avec des auges: à droite, il y a la large route principale qui mène à Panagía ou Chóra. A l' arrière-plan, nous voyons la colline de Vardiés (133 m) avec sa base de moulin - on peut l' escalader, mais il n' y a pas de sentier ...

(1h37) Nous allons à gauche (panneau Messariá et Psilí Ammos), mais déjà près de la première maison blanche et à peu près à 60-70 m AVANT l' église, nous voyons à droite le monopáti que nous avons suivi ce matin - le cercle est fermé. Ce sentier devient plus étroit pendant un certain temps et après 3 minutes, il vire à droite près d' une sorte de bifurcation. Il devient plus large et vers la fin, le dallage est assez beau.

(1h47) Après un beau tronçon d' environ 8 minutes, nous débouchons encore sur la route principale que nous allons maintenant suivre à gauche. Nous y voyons les restes de l' ancien pavement. Nous montons tout d' abord, et, arrivés au point culminant, nous voyons tout d' un coup le village de Chóra, qui se trouve déjà assez près. Vers la fin, le gravier devient de béton, nous passons à côté du "iatrío" ou centre médical et du monument aux morts - et après 12 minutes, nous voilà de retour au carrefour avec la rue principale.
En face, il y a l' agréable bar Deli, avec un beau panorama sur la mer. L' église, notre point de départ, se trouve à droite. (2h00)