Parikiá

Appréciation: Lors d' une visite à l' île de Páros, il faut bien sûr réserver quelques heures pour une visite de la vieille ville de Parikiá. L' église de Katapolianí est non seulement un monument historique extrêmement important, mais elle est aussi un havre de paix, qui porte à la méditation. La vieille ville elle-même est surtout intéressante parce qu' on rencontre partout des restes de l' ancienne cité de Páros. Cette promenade mérite les ***.

Durée: Quelques heures suffisent pour explorer Parikiá.

Description de l' itinéraire à travers Parikiá:  Parikiá est une ville relativement petite de 3000 habitants, mais à cause du trafic intense dans le port, où de nombreuses lignes maritimes accostent, et à cause aussi des milliers de touristes, Parikiá prend quelque peu les allures d' une grande ville. Le centre historique par contre est assez petit.

Dés notre arrivée dans le port de Parikiá, nous avons une belle vue sur la ville entière, avec à gauche, noyée dans la verdure, l' église célèbre d' Ekatondapylianí avec sa coupole rouge.

Vue sur Parikiá, lors de l' arrivée en bateau.

Au bout du débarcadère, les voyageurs sont accueillis par le moulin de vent typique qui est un peu le gardien du port.

Le moulin à vent, au milieu du carrefour animé à côté du port.

A partir du moulin à vent, nous nous promenons vers la gauche (avec le dos tourné à la mer), en direction de la petite église à la coupole bleue, dédiée à Agios Nikólaos.

La petite église d' Agios Nikólaos.

Juste avant d' atteindre l' église d' Agios Nikólaos nous allons à droite et nous traversons ainsi la grande place en forme de triangle, en direction de la longue façade du monument le plus important de Parikiá, l' église d' Ekatondapylianí. Cette belle église est, avec deux églises à Thessaloníki, une des trois églises paléochrétiennes les plus importantes de toute la Grèce.
Selon la légende, elle a été fondée par Sainte Hélène, la mère de l' empereur Constantin le Grand (4ième siècle ap. J.-C.), et agrandie sous le règne de l' empereur Justinien (6ième siècle ap. J.-C.), par un élève de l' architecte de la Agia Sofía.
Le nom "Ekatondapylianí", qui signifie "aux 100 portes" apparaît pour la première fois en 1606; ce nom rappellerait la légende qui dit que l' église compte 99 portes et qu' après la découverte de la centième porte, la ville de Constantinople serait reprise...
L' autre nom de "Katapolianí" est plus populaire et plus ancien - il apparaît pour la première fois en 1562 et signifie "en dessous de la ville", rappelant le fait que l' église a été bâtie à côté de l' ancienne cité de Páros.

La façade de l' église de Katapolianí.

Dans la très belle avant-cour, nous avons une belle vue sur la façade du narthex, le hall d' entrée de l' église. 

La façade de l' église proprement dite.

Le plan de l' église, dédiée à la "Kímisis tis Theotókou" (L' assomption de la Vierge), est celui d' une croix byzantine. A l' intérieur de l' église, il y a entre autres une très belle icône de la Vierge - elle aurait été peinte, selon la tradition, par l' évangéliste Saint Luc. 

L' icône de la Vierge.

On peut visiter, à côté de l' église, un merveilleux baptistère, dont les origines remontent au 4ième siècle. Les fonts baptismaux, en forme de croix, sont vraiment remarquables.  

Le splendide baptistère.

Après la visite à l' église Katapolianí, nous nous dirigeons vers la gauche, vers le Musée archéologique (panneau Archaeological Museum). Dans ce musée on peut admirer des antiquités de Páros et d' Antíparos, comme le "Marmor Parium" ou la "Chronique de Páros", une grande inscription qui raconte 1318 années de l' histoire grecque, à partir du premier roi d' Attique (en 1582 av. J.-C.). Une partie de ce monument se trouve dans un musée à Oxford.

Après cette visite, nous retournons sur nos pas et nous nous engageons en face dans l' agréable rue commerciale Odós Mantoos Mavrogénous. Après le petit pont - avec une belle terrasse - nous prenons l' Odós Lochágou Grávari à droite. Au bout de cette rue, nous allons à gauche, dans l' Odós Ant. Lochágou. Nous continuons plus ou moins tout droit (Gravári), puis en prenant à droite (Patéli), jusqu' à ce que nous arrivions près du bord de mer.

Promenade à travers les ruelles de Parikiá.

Un réemploi remarquable d' un morceau d' une ancienne colonne...

Nous passons à côté de quelques belles maisons seigneuriales et d' une splendide fontaine du 18ième siècle. 

Une fontaine de marbre dans l' Odós Lochágou Grávari.

Un peu plus loin, nous passons à côté de l' église de la Panagía Septemvrianí avec un buste de la Vierge de l' année 1592. Après être allés à gauche, dans l' agorá ou la rue du marché (Odós Ant. Lochágou), nous voyons la belle église des Taxiárches (Archanges), le Náos Taxiárchoon. Nous passons ainsi en dessous du kástro.

En prenant une étroite rue sur la droite, nous pouvons monter jusqu' au kástro. Si vous préférez, vous pouvez aussi continuer vers le bord de mer, où vous prenez également à droite jusqu' à ce que vous voyiez sur la droite la rue d' accès vers le kástro (panneau "Frankish castle").
Nous arrivons donc dans l' ancienne cité, avec en haut du kástro la très belle petite église d' Agios Konstantínos, avec à l' intérieur une splendide iconostase.

La petite église d' Agios Konstantínos, au sommet du kástro.

La vieille ville, vue de la mer.

Pendant notre promenade dans le kástro, nous remarquons aussi quelques restes des anciens murs du temple. Mais le restant le plus impressionnant est certainement le splendide mur de l' ancien château franc; ce château date du 13ième siècle et a été construit entre autres avec les restes du temple de Demeter.

Des restes de l' ancien mur du temple...

Le "château franc".

A partir du kástro, nous pouvons flâner vers notre point de départ en prenant à peu près le même chemin, mais nous pouvons aussi descendre jusqu' au bord de l' eau, où nous pouvons aller vers la gauche en direction du petit port de plaisance, au pied du grand plateau rocheux où se dressent encore deux moulins à vent. 

Le petit port de plaisance de Parikiá.

Après ce détour, nous pouvons retourner, toujours en suivant le bord de l' eau - éventuellement en admirant un coucher du soleil. Nous arriverons ainsi près du moulin à vent, notre point de départ.

Un coucher du soleil à Parikiá.

 

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