Megalochóri - Panagítsa - Loutsés - Chionéssa - Stavrólongos - Profítis Ilías - krater Makrýlongos - Stérna Gambroú - Agios Ioánnis - Megalopotámi - Megalochóri

Appréciation: Cette longue randonnée circulaire combine le tracé de la promenade [3] pour l’ aller avec celui de la promenade [5] pour le retour. Elle suit non seulement de très beaux sentier – dont le soi-disant « Chemin romain » – mais elle monte aussi au Profítis Ilías, traverse le beau cratère de Makrýlongos et passe par le village abandonné de Stérna Gambroú.
Cette randonnée mérite, et par la qualité des sentiers et par la variation des paysages, le maximum de ****.


Durée 
: Le temps effectif de promenade (TEP) de Megalochóri à Panagítsa est d’ environ une demi-heure, puis il faut encore 30 minutes pour arriver près des loutsés et encore 45 minutes jusqu’ en haut de la route, près de Stavrólongos. Le trajet jusqu’ au Profítis Ilías dure un peu plus d’ un quart d’ heure et l’ ascension demande une demi-heure – ce qui signifie que le TEP de l’ aller jusqu’ en haut du Profítis Ilías se monte à 2h30.
Le retour suit l’ itinéraire de la randonnée [5]: une demi-heure pour la descente et 40 minutes jusqu’ à Stérna Gambroú, en passant par le cratère de Makrýlongos – toujours en TEP. Nous descendons ensuite encore 55 minutes jusqu’ à Megalopotámi et il faut enfin un petit quart d’ heure pour retourner à Megalochóri – le chemin du retour demande donc 2h20.
Le temps effectif se monte donc au total à 4h50, ce qui revient à une longue journée, puisque le temps total (TTP) peut atteindre le double…
On peut pique-niquer au sommet du Profítis Ilías.


Description de l' itinéraire: (0h00) Nous partons de l’église de Megalochóri, au croisement de la petite route qui descend vers la mer (écriteau « Archaía Akrópoli » - voir promenade [9]) et de la rue dallée qui monte vers le « Iero Náo Ipapántis ». Nous suivons la route asphaltée vers la gauche (dos à l’église, face à la mer) jusqu’au bout du village (1 bonne minute). Un écriteau « Diadromí Chelóna » nous invite à prendre à gauche la petite rue bétonnée qui se faufile entre les dernières maisons. Au bout de 2-3 minutes, toujours en montant et en tenant sa droite, on débouche dans un lit de rivière asséchée (écriteau « Chelóna-Panagítsa » et sur le mur un point bleu et un carré rouge).



Le panneau près du début des promenades [4] et [6].

(0h06) Nous remontons le lit de rivière vers la gauche. Au bout d’une minute, un sentier s’ouvre sur la droite (indication fléchée Π rouge sur le rocher à main gauche). Ce sentier est pavé de belles roches plates et abondamment balisé de points et Π rouges (œuvre des Pionniers belges qui l’ont réhabilité en 2011). Au fil de la montée, la vue s’ouvre sur Megalochóri et le golfe d’Epidaure.



Balisages sur le sentier vers la Panagítsa.

(0h09) Le sentier grimpe entre de lourds murs aux roches massives - au détour desquelles on découvre en contrebas le village de Vathý et son petit port – pour s’orienter ensuite vers un défilé entre deux collines.

(0h20) Après un beau trajet entre des terrasses, nous passons à gauche d’ une magnifique alóni (aire) avec un puits.



Le beau sentier rocheux vers la Panagítsa.

(0h25)
Au
bout d’une vingtaine de minutes, la marche se poursuit en direction d’une dénivellation entre deux collines plus éloignées (antenne sur la droite), puis, virant légèrement vers la droite, toujours en montant (7 minutes), on arrive à la croisée de sentiers aux pieds de la petite chapelle de Panagítsa. Quelques pas encore sur la gauche pour arriver à la chapelle (le 21 avril 2013 et le 30 mars 2014, elle était ouverte;  il y a de belles fresques anciennes).



La Panagía ou Panagítsa, avec à l' intérieur quelques fresques.

(0h32) De retour à la croisée, nous reprenons le sentier qui se dessine nettement à droite et en contrebas de la chapelle – un sentier de terre désormais, balisé de gros points rouges. Il contourne un enfoncement dans le terrain, puis il monte à gauche entre des murs (grosse marque rouge) ; plus loin, à hauteur d’une vieille ferme en ruines, et à la bifurcation, il vire de nouveau à GAUCHE (grandes marques rouges). Il grimpe ensuite de terrasse en terrasse (attention de ne pas dévier sur les sentiers latéraux donnant accès aux terrasses !), en direction de deux maisons que l’on distingue au loin, flanquées d’un cyprès.
Au bout de 8 minutes de marche ponctuée de carrés rouges et de points bleus, le sentier se divise: on prendra à droite (le sentier de gauche s’avérant sans issue). Plus loin, nous virons à gauche, pour aboutir à une maison en bon état et quelques ruines – le temps d’admirer la vue panoramique sur le golfe à l’ombre du cyprès et d’un eucalyptus…

Le sentier arrive près des vieilles maisons du hameau de Panagítsa...

(0h46) Le sentier grimpe ensuite à gauche de la première maison puis, encombré de ferraille et autres… vestiges, passe à droite des ruines de la maison du haut. Nous nous écartons ici de l' itinéraire qui monte vers Makrýlongos (voir la promenade [4]) et nous suivons vers la droite la terrasse qui surplombe le puits et débouchons quasi automatiquement sur la route de gravier qui mène à Agios Panteleímonas.

(0h55) Après environ 8-9 minutes et AVANT le virage, on repérera les marques turquoise bien distinctes qui signalent le début du sentier sur la gauche: il monte la pente entre 2 arbrisseaux, en face de 2 grands pins.
Le sentier rocailleux est proprement tracé; on veillera cependant à suivre attentivement les carrés de couleur à hauteur de certaines jonctions. Nous marchons ainsi en direction sud sud-est, droit vers le col. Après 7-8 minutes, le sentier vire à gauche.



L' évident sentier qui mène vers le plateau des loutsés.

Nous continuons l’ascension du col jusqu'à déboucher sur un petit plateau
, le plateau des loutsés. Situé à une altitude de 500m environ, ce plateau offre un spectacle surprenant avec sa demi-douzaine de vieilles citernes (loutsés) et ses auges, vraisemblablement visitées encore par les troupeaux du coin.

L' une de ces loutsés...

(1h02) A hauteur de la deuxième auge (marque de couleur), il faut tenir sa gauche : le sentier, peu discernable à présent, se faufile entre des buissons et un muret de pierre (marque) puis entame le coteau (marques turquoise à peine visibles). Le parcours est plus facile et d’ailleurs fort beau dans la suite, lorsqu’il attaque le flanc du Chionéssa, l’un des 32 anciens volcans de la presqu’île. On débouche ainsi à l’orée d’un bois de pins en terrain presque plat.

(1h20) Vient ensuite un passage moins évident : il faudra veiller à tenir sa droite (surtout ne pas dévier à gauche!) en direction sud-ouest. Puis le tracé se précise à nouveau – un trajet agréable de 10 minutes qui nous amène en sous-bois (gare à la broussaille !). Nous entamons ensuite la descente, parfois en zigzaguant.

(1h37) On se croirait en forêt… le vent dans les arbres et le chant des oiseaux soulignent le silence. Mais il faut rester vigilant : à un endroit où le sentier parait se perdre dans la descente, surtout ne PAS virer vers la droite mais s’engager sur la gauche (voir le cairn que nous y avons laissé) entre les arbustes. Le sentier n’est pas net et, de plus, encombré par un tronc d’arbre mort difficile à enjamber.  Quelques minutes plus tard, nous arrivons à un sentier de traverse au pied d’un arbre ; nous le prendrons à DROITE (marque bleue sur une pierre). Nous traversons un petit pré verdoyant vers la droite pour retrouver, direction sud, la suite du sentier qui se faufile entre des arbustes (carré turquoise sur une pierre) et nous amène, en direction sud sud-est, à une autre plaine verte. Ici encore, on risque de se tromper :  ne pas traverser cette « prairie » vers la gauche, se maintenir au contraire sur la droite de sorte à arriver à DROITE des lignes blanches tracées sur le mur d’en face. Le sentier continue, à droite de la plus haute section de ce mur (marque turquoise), donnant accès à deux autres petites prairies : on traversera celle de droite, dans l’angle gauche de laquelle le chemin se poursuit à travers une brèche dans un muret (marque de couleur). A partir de là, la descente est abondamment balisée et débouche enfin sur la route asphaltée.

(1h47) Nous suivons la route à droite sur 100 mètres, puis nous trouvons dans un virage à droite un petit chemin de terre qui part à gauche, clairement indiqué par un carré bleu sur un rocher.
Nous prenons donc à GAUCHE, et après 3 minutes, nous arrivons en vue d’un grand vignoble (il y a sur la droite une vieille caravane et, devant nous, un réservoir à eau noir, une petite table bancale et une chaise défoncée). 

Un tableau typiquement grec...

Le chemin continue tout droit mais ici, nous devons prendre A DROITE, sous un noyer, et longer la clôture du vignoble au bout duquel un vague sentier conduit, sur la gauche, à une terrasse qu’on longera vers la gauche. En fait, nous sommes ici en contrebas du sentier proprement dit (largement encombré en cet endroit) qu’on rejoindra à hauteur d’une ruine, tout au bout de la terrasse.

(1h54) Nous débouchons presque aussitôt sur un beau sentier pavé - une agréable  descente sinueuse face au Profitis Ilias.

La descente vers le pied du Profítis Ilías.

(2h03) Nous revoilà sur l’asphalte que nous empruntons sur 30m à droite, jusqu'à un auvent défoncé où l’on bifurquera vers le Profitis Ilias (poteau bleu, carré rouge et point bleu).

Le début du sentier qui monte vers le Profítis Ilías.

Nous dévalons les marches sur notre gauche et arrivons à un chemin de traverse (le sentier de droite conduit à Makrýlongos – cf. itinéraire [5b]): nous bifurquons légèrement à gauche puis directement à droite (carré rouge et trait bleu). A l’autre bout du petit pré, on découvre le sentier qui grimpe gaillardement entre les rochers (nombreux carrés rouges). Après un trajet à plat de quelque 6-7 minutes, la montée reprend de plus belle à l’assaut du flanc gauche du Profitis Ilias.

(2h19) Après un long parcours tout droit, on rencontre un cairn solitaire, à droite duquel l’ascension se poursuit, abrupte et sinueuse. Quelques traits de couleur nous aident à trouver le passage entre les rochers. La chapelle (généralement ouverte) finit par apparaître, comme engoncée dans un petit plateau. La date en est gravée dans la pierre: 1892.

La petite chapelle sur le Profítis Ilías.

On peut grimper jusqu’au sommet (712 m – à peine moins que le point culminant de la presqu’île, le mont Chelóna à 740m). La vue sur Makrýlongos et l’île d’Egine est très belle.

Au sommet du Profítis Ilías.

(2h34) Nous revenons sur nos pas – non sans prudence car la descente est malaisée – jusqu'à la route.

Après une descente raide de 15 minutes, nous suivons un bout plus facile; vers la fin, il faut traverser un vrai chaos de rochers, puis nous débouchons sur le sentier de traverse dans la vallée, en bas de la route.

(3h03) Il s’agit ici de continuer à droite, donc plein sud, dans la vallée – et on ne prend pas le vague sentier, marqué de jaune, qui est plus ou moins obstrué. On passe quelques murets de pierre, puis, tenant à GAUCHE, on retrouve plus haut un sentier plus net quasi à plat, vaguement balisé de marques rouges.

(3h17) Au bout de 9 à 10 minutes, arrivés à hauteur du cratère de Makrýlongos, on descendra aussi rapidement que possible vers la gauche pour rejoindre, au milieu de la vallée, le sentier qui la traverse dans sa longueur en direction nord-ouest. Le mieux est de descendre vers la terrasse plantée d’ amandiers et de se diriger vers le milieu de la plaine. Nous montons la terrasse suivante, puis nous descendons quelque 7-8 terrasses, en poursuivant tout droit jusqu’au bout du cratère où nous devons prendre à gauche la petite route qui conduit à l’asphalte.



La piste ou le sentier suivent le milieu du cratère ...

(3h32) On prend à droite sur la route, mais déjà après 1,5 minute, nous pouvons suivre le vieux sentier à GAUCHE de la route. Il débouche de nouveau sur la route après 1 minute, mais un peu plus loin, dans un léger virage de la route vers la gauche, où se trouve un auvent, il y a un beau sentier qui continue à droite (marques rouges et bleues sur un rocher), l’ un des plus beaux sentiers de Méthana. Le pavement est vraiment splendide, et à cause de cela, ce sentier est connu ici (à tort) sous le nom de « voie romaine ». Nous descendons peu à peu, traversant notamment une ancienne coulée de lave.

La "voie romaine" traverse une coulée de lave...



Un regard en arrière sur le magnifique pavement de la "voie romaine".

(3h43) Après quelque 11 minutes, on arrive à une première aire de battage de Stérna Gambroú et on traverse la seconde – très grande et belle. Nous jouissons ici d’ une très belle vue sur les ruines de ce village abandonné.

[Habité jusqu’en 1830, Stérna Gambroú (« citerne du gendre ») est grevé d’une triste légende: un jeune homme faisant route vers Makrýlongos (anciennement Páno Moúska) pour y chercher sa future épouse s’y serait arrêté pour s’abreuver de l’eau de la citerne (stérna) et s’y serait noyé].




Une grande alóni, en haut des ruines de Stérna Gambroú.

Vue générale des ruines de Stérna Gambroú.

On prend ensuite à gauche, on longera le village sur sa droite jusqu'à la chapelle d’ Agios Sotíras, et on arrive à la route asphaltée.



La chapelle d' Agios Sotíras.

On la suit sur 120m à gauche pour trouver un chemin de terre qui descend à droite vers Megalopotámi.

Le chemin herbeux qui descend vers Megalopotámi.

(3h57) Au bout de 11 minutes encore, le chemin vire à droite mais – attention ! – nous devons prendre à gauche en direction du plateau avec un auvent et un grand cyprès. Ici, le sentier est plutôt difficile à trouver: au bout du plateau, passé le puits, il y a une auge de pierre renversée; à cet endroit (cairn) il faut grimper en direction du sommet de la colline en face. On passe encore quelques cairns avant de repérer le sentier, bien tracé désormais, qui conduit à droite vers la chapelle d’ Agios Ioánnis. On passe par une brèche dans un mur et on descend en zigzags le sentier – qui est parfois obstrué par la végétation –,  pour arriver, 15 minutes plus tard, à la hauteur de la chapelle. Nous jouissons ici d’ une très belle vue.



Le vieille chapelle d' Agios Ioánnis.

(
4h12) La suite du sentier commence devant la chapelle, à notre droite. Après 10 bonnes minutes, on arrive au faux plat planté d’un bel arbre et on entame la descente abrupte et sinueuse vers Megalopotámi – ce sentier a été dégagé en 2013 par des scouts belges.
Arrivés au village, on descendra la route de béton qui mène au carrefour des routes de Vathí (à droite) et Megalochóri (à gauche).

(4h37) Nous prenons donc à gauche pour suivre une petite route asphaltée assez agréable qui débouche près une dizaine de minutes sur une route plus large, à droite du village de Megalochóri; nous y prenons bien sûr à gauche et nous atteignons ainsi notre point de départ. (4h51)   


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