Megalochóri - Panagítsa - Loutsés - Chionéssa - Stavrólongos - Profítis Ilías et retour |
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Appréciation:
Cette promenade [3] est une variante de la promenade [3b] qui part de
Dritséika, impliquant donc 40 minutes de marche sur l’asphalte jusqu'à
la chapelle de Agios Panteleímonas, plus 15 minutes sur une route de
gravier avant d’arriver enfin au début du très beau sentier qui nous
conduit en 50 minutes à Stavrólongos. C’est précisément pour éviter ces
55 minutes de marche plutôt fastidieuse que cette promenade alternative
emprunte au départ le parcours de la promenade [4] jusqu’au hameau de
Panagítsa, passé lequel il faut compter 8-9 minutes de marche sur la
route de gravier pour retrouver le sentier en question. A partir de là,
comme dans l’itinéraire [3b], on passera par un plateau, avec son
étrange colonie de vieilles citernes (loutsés), puis par l’ancien volcan
de Chionéssa pour déboucher sur la route à hauteur de Stavrólongos.
Si vous suivez cette route pendant 100 mètres à droite, vous trouverez
un sentier qui mène jusqu’au Profitis Ilías dont l’ascension vaut
vraiment la peine. Cette promenade [3] permet aussi d’embrancher sur l’itinéraire [1] en direction de Méthana ou sur l’itinéraire [5] en direction de Stérna Gambroú et Megalopotámi. Les sentiers sont beaux tout au long du parcours et la vue qui s’offre depuis le Profítis Ilías est vraiment belle. Cette promenade mérite donc ***.
Durée:
Le TEP (temps effectif de promenade) jusqu'à Panagitsa est de 45
minutes. Comptons une petite dizaine de minutes sur le gravier pour
arriver au début du beau sentier qui mène en 50 minutes à Stavrólongos,
puis 15 minutes pour rejoindre le Profitis Ilias dont l’ascension
requiert une demi-heure. Ce qui nous fait un TEP total de 2h30 à
l’aller. Il faut prévoir le même temps au retour. Description de l' itinéraire: (0h00) Nous partons de l’église de Megalochóri, au croisement de la petite route qui descend vers la mer (écriteau « Archaía Akrópoli » - voir promenade [9]) et de la rue dallée qui monte vers le « Iero Náo Ipapántis ». Nous suivons la route asphaltée vers la gauche (dos à l’église, face à la mer) jusqu’au bout du village (1 bonne minute). Un écriteau « Diadromí Chelóna » nous invite à prendre à gauche la petite rue bétonnée qui se faufile entre les dernières maisons. Au bout de 2-3 minutes, toujours en montant et en tenant sa droite, on débouche dans un lit de rivière asséchée (écriteau « Chelóna-Panagítsa » et sur le mur un point bleu et un carré rouge).
(0h20)
Après un beau trajet entre des terrasses, nous passons à gauche d’ une
magnifique alóni (aire) avec un puits.
Le sentier arrive près des vieilles maisons du
hameau de Panagítsa...
(0h46)
Le sentier
grimpe ensuite à gauche de la première maison puis, encombré de
ferraille et autres… vestiges, passe à droite des ruines de la maison du
haut. Nous
nous écartons ici de l' itinéraire qui monte vers Makrýlongos (voir la
promenade [4]) et nous
suivons vers la droite la terrasse qui surplombe le puits et débouchons
quasi automatiquement sur la route de gravier qui mène à Agios Panteleímonas.
(0h55)
Après environ 8-9 minutes et AVANT le virage, on repérera les marques
turquoise bien distinctes qui signalent le début du sentier sur la
gauche,
. Le sentier rocailleux est proprement tracé ; on veillera cependant à suivre
attentivement les carrés de couleur à hauteur de certaines jonctions. Nous
marchons ainsi en direction sud sud-est, droit vers le col. Après 7-8 minutes,
le sentier vire à gauche.
L' une de ces loutsés... (1h02)
A hauteur de la deuxième auge (marque de couleur), il faut tenir sa gauche : le
sentier, peu discernable à présent, se faufile entre des buissons et un muret de
pierre (marque) puis entame le coteau (marques turquoise à peine visibles). Le
parcours est plus facile et d’ailleurs fort beau dans la suite, lorsqu’il
attaque le flanc du Chionéssa, l’un des 32 anciens volcans de la presqu’île. On
débouche ainsi à l’orée d’un bois de pins en terrain presque plat. (1h20)
Vient ensuite un passage moins évident : il faudra veiller à tenir sa droite
(surtout ne pas dévier à gauche!) en direction sud-ouest. Puis le tracé se
précise à nouveau – un trajet agréable de 10 minutes qui nous amène en sous-bois
(gare à la broussaille !). Nous entamons ensuite la descente, parfois en
zigzaguant.
(1h37) On se
croirait en forêt… le vent dans les arbres et le chant des oiseaux
soulignent le silence. Mais il faut rester vigilant : à un endroit où le
sentier parait se perdre dans la descente, surtout ne PAS virer vers la
droite mais s’engager sur la gauche (voir le cairn que nous y avons
laissé) entre les arbustes. Le sentier n’est pas net et, de plus,
encombré par un tronc d’arbre mort difficile à enjamber.
Quelques minutes plus tard, nous
arrivons à un sentier de traverse au pied d’un arbre ; nous le prendrons
à DROITE (marque bleue sur une pierre). Nous traversons un petit pré
verdoyant vers la droite pour retrouver, direction sud, la suite du
sentier qui se faufile entre des arbustes (carré turquoise sur une
pierre) et nous amène, en direction sud sud-est, à une autre plaine
verte. Ici encore, on risque de se tromper :
ne pas traverser cette « prairie » vers la gauche, se maintenir
au contraire sur la droite de sorte à arriver à DROITE des lignes
blanches tracées sur le mur d’en face. Le sentier continue, à droite de
la plus haute section de ce mur (marque turquoise), donnant accès à deux
autres petites prairies : on traversera celle de droite, dans l’angle
gauche de laquelle le chemin se poursuit à travers une brèche dans un
muret (marque de couleur). A partir de là, la descente est abondamment
balisée et débouche enfin sur la route asphaltée.
[A ce point, on peut aussi préférer abréger le temps de marche et
revenir sur ses pas, en excluant le Profitis Ilías dont l’ascension, au
demeurant, est incluse dans d’autres itinéraires.]
(1h47)
Nous
suivons la route à droite sur 100 mètres, puis nous trouvons dans un virage à
droite un petit chemin de terre qui part à gauche,
clairement indiqué par un carré bleu sur un rocher.
[Pour
qui souhaiterait descendre vers Méthana-centre à partir d’ici, il faut continuer
sur la route pendant encore 500 mètres, puis il est possible d’embrancher sur un
beau sentier - voir la promenade [1] sous le point
(3h13)).]
Nous
prenons donc à GAUCHE, et après 3 minutes,
nous
arrivons en vue d’un grand vignoble (il y a sur la droite une vieille
caravane et, devant nous, un réservoir à eau
noir, une petite table
bancale et une chaise défoncée).
Un tableau typiquement
grec...
Le chemin continue tout droit mais ici, nous devons prendre A DROITE,
sous un noyer, et longer la clôture du vignoble au bout duquel un vague sentier
conduit, sur la gauche, à une terrasse qu’on longera vers la gauche. En fait,
nous sommes ici en contrebas du sentier proprement dit (largement encombré en
cet endroit) qu’on rejoindra à hauteur d’une ruine, tout au bout de la terrasse.
(1h54)
Nous débouchons presque
aussitôt sur un beau sentier pavé - une agréable
descente sinueuse face au Profitis Ilias.
La descente vers le pied
du Profítis Ilías. |
(2h03)
Nous revoilà sur l’asphalte que nous empruntons sur 30m à droite, jusqu'à un
auvent défoncé où l’on bifurquera vers le Profitis Ilias (poteau bleu, carré
rouge et point bleu).
Le début du sentier qui monte vers le Profítis Ilías.
Nous
dévalons les marches sur notre gauche et arrivons à un chemin de
traverse (le sentier de droite conduit à Makrýlongos
– cf. itinéraire [5b]): nous bifurquons légèrement à gauche puis
directement à droite (carré rouge et trait bleu). A l’autre bout du
petit pré, on découvre le sentier qui grimpe gaillardement entre les
rochers (nombreux carrés rouges). Après un trajet à plat de quelque 6-7
minutes, la montée reprend de plus belle à l’assaut du flanc gauche du Profitis Ilias. (2h19) Après un long parcours tout droit, on rencontre un cairn solitaire, à droite duquel l’ascension se poursuit, abrupte et sinueuse. Quelques traits de couleur nous aident à trouver le passage entre les rochers. La chapelle (généralement ouverte) finit par apparaître, comme engoncée dans un petit plateau. La date en est gravée dans la pierre: 1892.
La petite chapelle sur le Profítis Ilías. On peut grimper jusqu’au sommet (712 m – à peine moins que le point culminant de la presqu’île, le mont Chelóna à 740m). La vue sur Makrýlongos et l’île d’Egine est très belle.
Au sommet du Profítis Ilías.
(2h34)
Nous revenons
sur nos pas – non sans prudence car la descente est malaisée – jusqu'à
la route. (3h03) Nous tournons à droite et retrouvons aussitôt (marque rouge) le sentier qui grimpe à gauche à flanc de colline. S’ensuit une agréable ascension progressive sur un très beau sentier pavé, dos au Profitis Ilías.
Un beau sentier pavé, à partir de la route à côté du Profítis Ilías.
Vue sur le Profítis Ilías.
Ici et là, des buissons
entravent la marche, mais nous apercevons déjà en contrebas le vignoble et les
terrasses. Plus loin, le sentier est carrément obstrué, mais à hauteur du
vignoble, nous pouvons emprunter à droite la terrasse qui y donne accès et
longer ensuite la clôture du vignoble jusqu’au noyer et à la vieille caravane.
(3h19)
Nous la suivons pendant 100 mètres à droite, puis nous trouvons la suite
du sentier sur la gauche : il est
bien indiqué par une flèche et un carré turquoise. Le début du parcours
est bien balisé (marques bleues et carrés de couleur). Nous enjambons
quelques murets et deux minutes plus tard, à hauteur de quelques grands
rochers, nous tournons à droite. Nous voici à la première petite
« prairie » que nous traversons en direction du carré turquoise bien
visible sur le pan de mur en face. Nous traversons ensuite les deux
prairies suivantes en direction sud sud-ouest (nous voyons une marque
bleue en face).
(3h24)
Poursuivant vers la
droite, nous traversons le dernier pré au bout duquel part un sentier.
Attention : bien qu’ il y ait un sentier clair qui continue tout droit,
il faut prendre le vague sentier immédiatement à GAUCHE. Nous y avons
laissé un cairn et il y a aussi des marques bleues sur un arbre et sur
une pierre…
Nous
continuons dans la même direction, à travers les broussailles, enjambons
le tronc d’arbre qui entrave la voie et nous voici à présent sur un
sentier plus distinct (nous y avions laissé un cairn à l’aller). (3h29) Le sentier vire nettement à gauche (marque bleue sur un rocher), un peu plus loin à droite puis à gauche, puis – attention – directement à gauche encore (marque turquoise + un cairn que nous y avons posé). Vient ensuite une très belle section (bien qu’à deux reprises nous ayons dû nous frayer un passage à travers des broussailles); sur le flanc de Chionéssa le sentier est distinct et bien balisé (marques bleues). (3h44)
Un peu plus loin, il
parait y avoir une jonction, mais nous suivons les marques bleues à
travers les arbres. La descente continue, confortable et vraiment belle.
Encore 8 minutes plus tard, l’ascension du coteau rocailleux demande
effort mais nous voici bientôt sur le beau plateau verdoyant des
loutsés…
(3h57)
Nous nous dirigeons vers
les deux auges et les citernes, puis nous continuons dans la même
direction; peu après, empruntons une sorte de petit lit de rivière sur
la gauche. Nous en sortons après trois minutes vers la droite et le
sentier descend gaillardement vers le chemin de gravier – ne descendez
pas trop vite à gauche, mais attendez le virage à gauche (un cairn
laissé par nous et une marque turquoise indiquent le passage). (4h15) Nous prenons à droite et promenons confortablement en profitant de la belle vue sur les terrasses de Panagitsa.
L' agréable chemin de terre vers Panagítsa (4h24)
Nous arrivons ainsi à hauteur de la première maison avec son puits (et
embranchons sur le tracé de la promenade [4], ici aussi signalé par un
carré orange). (4h51) Nous arrivons ainsi en contrebas de la chapelle de Panagítsa pour retrouver enfin le large sentier réhabilité par les Pionniers belges.
La chapelle toute simple de la Panagía. Le sentier a parfois un pavement inégal et est souvent parsemé de grands blocs ronds. Nous arrivons entre des murs et, après 7 minutes, nous passons à droite d' une grande alóni (aire) avec un puits.
Le sentier devient très beau!
Une belle alóni avec un puits. (4h38) La descente est superbe, tant du point de vue de la beauté du sentier que de la vue qui s’offre à nous, englobant le littoral et le port de Vathý puis Megalochóri et Megalopotámi. Au bout de 25 minutes, nous revoici dans le lit de rivière asséché.
Le magnifique sentier entre Panagítsa et Megalochóri.
(4h56)
Nous l’empruntons vers la gauche pour remonter presque aussitôt à
droite, entre 2 murs, vers le chemin en béton qui traverse le haut du
village de Megalochóri. Nous suivons la route bétonnée et, tenant à
gauche, descendons directement sur l’asphalte, à une minute à droite de
notre point de départ, le carrefour sous l’église
(5h03).
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