Megalochóri - Panagítsa - cratère de Makrýlongos - Profítis Ilías et retour |
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Appréciation:
Cette
promenade [4] part de Megalochóri; son tracé est
en partie
aussi suivi par
les itinéraires [3] et [4b] et est généralement balisé de carrés
orange. Elle passe par la vieille petite chapelle et le hameau abandonné
de Panagítsa, puis attaque le flanc du Chelóna (le plus haut sommet de
l’île à 740m) pour déboucher ensuite sur la route asphaltée de Kaïméni
Chóra à Makrýlongos,
où on peut descendre dans le cratère
de Makrýlongos
pour suivre
ensuite un beau sentier
qui poursuit jusqu’aux pieds du Profítis Ilías. A cet endroit, on peut embrancher sur les itinéraires [5] en direction de Stérna Gambroú et Megalopotámi, mais on y a aussi accès à l’itinéraire [2] vers Kypséli et l’itinéraire [1] vers Méthana. Le trajet de retour est identique. Mérite ***.
Durée:
Le TEP (temps effectif de promenade) à l’aller jusqu'à la route
asphaltée à hauteur du cratère de Makrýlongos est de 90 minutes,
puis il faut encore 25 minutes jusqu’ au
pied du Profítis Ilías, dont l’ ascension prend une demi-heure -
soit un total de TEP de 2h25. Le
retour
demande le même temps, de sorte que
TEP
monte à un
total à
4h50. Description de l' itinéraire: (0h00) Nous partons de l’église de Megalochóri, au croisement de la petite route qui descend vers la mer (écriteau « Archaía Akrópoli » - voir la promenade [9]) et de la rue dallée qui monte vers le « Iero Náo Ipapántis ». Nous suivons la route asphaltée vers la gauche (dos à l’église, face à la mer) jusqu’au bout du village (1 bonne minute). Un écriteau « Diadromí Chelóna » nous invite à prendre à gauche la petite rue bétonnée qui se faufile entre les dernières maisons. Au bout de 2-3 minutes, toujours en montant et en tenant sa droite, on débouche dans un lit de rivière asséchée (écriteau « Chelóna-Panagítsa » et sur le mur un point bleu et un carré rouge).
(0h20)
Après un beau trajet entre des terrasses, nous passons à gauche d’ une
magnifique alóni (aire) avec un puits.
Le sentier arrive près des vieilles maisons du
hameau de Panagítsa...
(0h46)
Le sentier se faufile ensuite entre les maisons et les ruines, passe à
gauche à hauteur d’un tas de ferraille et d’une clôture pour s’enfoncer
ensuite entre deux grands rochers marqués d’un carré rouge. On traverse
encore quelques terrasses (en prenant garde aux marques rouges à moitié
effacées), puis le tracé devient plus net et proprement balisé.
Attention cependant: au pied d’un arbre mort, il faudra continuer à
gauche d’ un mur de pierre, puis prendre directement à droite (petit
carré rouge + un cairn que nous avons laissé).
Une vue très esthétique!
La vue devient de plus en plus étendue...
Passé le mur, le sentier rocailleux se découpe nettement. Au bout d’une
heure d’ascension au total, on débouche sur un plateau ombragé d’arbres
offrant une vue plongeante sur l’isthme (la langue de terre qui rattache Méthana au
continent) et sur l’île de Póros.
(1h00)
A ce point, il faut être attentif:
le sentier parait continuer tout droit mais, en fait, il faut bifurquer à droite
AVANT l’espace ombragé (flèche rouge sur un rocher + un grand cairn). Nous
traversons une petite plaine dégagée et là, juste en face, deux trois marches
marquées d’un grand carré rouge indiquent la suite du tracé. Sur la terrasse
suivante, le sentier file à droite, puis à gauche à hauteur d’un petit mur de
pierre, pour monter ensuite à droite à partir de la troisième terrasse (suivre
les nombreux petits carrés rouges). Il grimpe, à peine visible, sur le flanc
gauche d’une vieille coulée de lave, toujours balisé de carrés rouges.
Nous montons sur le bord d' une ancienne
coulée de lave. Nous continuons dans la
même direction, bifurquant légèrement vers la gauche, puis à droite au détour
d’un grand pin (balise). Le sentier devient plus net mais aussi plus pierreux,
et au terme d’une ascension parfois difficile de 13 minutes, on passe enfin le
col. (1h13)
Nous entamons la descente sur un
sentier bien tracé, souvent verdoyant, offrant une vue sur
plusieurs cratères d’anciens volcans. Après 10 minutes
de marche, le sentier s’enfonce
dans un bois de pins (bien repérer les carrés rouges !), puis descend
vers la droite en direction de la route asphaltée,
où nous débouchons
(1h30) Juste en face de cet auvent, il y a une piste qui continue: elle vire à droite et poursuit parallèlement à la route. Au-delà de trois buissons, elle s’ éloigne de la route vers la gauche.
L' évident sentier qui conduit de la route vers le cratère de Makrýlongos.
Nous passons entre 2 arbrisseaux et un peu plus
loin, encore avant que ne commence la descente, nous passons par une
petite brèche dans un muret, et nous arrivons ainsi au sentier
proprement dit, qui commence à descendre. Assez vite, nous voyons le
fond du cratère; après 5 minutes, nous virons un peu à gauche et, après
encore quelques virages, nous arrivons en bas, juste sur la terrasse la
plus haute. En face de nous, de l’ autre côté du cratère, nous voyons
les restes de murs et de maisons…
(1h37) Pour continuer vers Stérna Gambroú, il faut suivre le cratère vers la gauche, mais pour le Profítis Ilías, nous allons à droite et nous montons sur la grande terrasse, plantée d’ amandiers: nous pouvons suivre, au milieu de cette terrasse, une sente de chèvres…
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(1h56) On relève en cet endroit plusieurs petits écriteaux marqués de rouge et de
jaune, ce qui indique que les itinéraires [1] au départ de Méthana et
[2] au départ de Kypséli s’y rejoignent aussi. (2h10) Après un long parcours tout droit, on rencontre un cairn solitaire, à droite duquel l’ascension se poursuit, abrupte et sinueuse. Quelques traits de couleur nous aident à trouver le passage entre les rochers. La chapelle (généralement ouverte) finit par apparaître, comme engoncée dans un petit plateau. La date en est gravée dans la pierre: 1892.
La petite chapelle au sommet du Profítis Ilías. On peut grimper jusqu’au sommet (712 m – à peine moins que le point culminant de la presqu’île, le mont Chelóna à 740m). La vue sur Makrýlongos et l’île d’Aegine est splendide.
Au sommet du Profítis Ilías. (2h25) Nous revenons sur nos pas – non sans prudence car la descente est malaisée – et nous arrivons ainsi dans la vallée, en bas de la route. [Si nous montons vers la route, nous pouvons embrancher sur les itinéraires [1], [2] ou [3]. (2h51) Il s’agit ici de continuer à droite, donc plein sud, dans la vallée. On passe quelques murets de pierre, puis, tenant à GAUCHE, on retrouve plus haut un tracé plus net quasi à plat, vaguement balisé de marques rouges rouges. (3h05) Au bout de 9 à 10 minutes, arrivés à hauteur du cratère de Makrylongos, on descendra aussi rapidement que possible vers la gauche pour rejoindre la terrasse plantée d’ amandiers; nous pouvons y suivre, au milieu, un sentier évident qui court vers le nord-ouest. Nous montons vers la terrasse herbeuse suivante, la terrasse la plus haute avec un seul arbre au milieu. Nous y allons tout de suite à gauche et nous voyons dans le prolongement du mur qui sépare les deux terrasses le début d’ un sentier. Il passe à gauche de 2 arbrisseaux noueux et monte comme un sentier rocheux, parfois entre les restes de murets.
Le sentier qui monte du cratère vers la route.
Quelque 5 minutes après, nous voyons déjà la route devant nous: le mieux
est de passer par une petite brèche dans un muret et de tenir ensuite à
droite, en direction de la route et
de l’ auvent.
(3h17) Nous (3h22) Il semble y avoir une bifurcation, et nous tenons la gauche (carré orange à peine discernable); le tracé est net. On y grimpe pendant 10 bonnes minutes. (3h32) Nous traversons l’ancienne coulée de lave et continuons l’ascension jusqu'à un col entre deux collines.
Nous traversons une ancienne coulée de lave...
(3h38) Passé
le col, le sentier redescend vers la gauche; on distingue déjà au loin
la route qui mène de Agios Panteleímonas et l’antenne de l’OTE – elle
mène en un grand virage jusqu’ au hameau de Panagítsa (encore
invisible). On jouit ici d’une vue panoramique remarquable, englobant le
sud de la presqu’île et son isthme, Póros et le Golfe Saronique. (3h45) On continue de descendre tenant sur la gauche jusqu'à longer une coulée de lave (marques orange) en contrebas de laquelle il faudra encore se frayer un passage à travers 3 ou 4 terrasses ; sur la dernière, nous allons quelque 20 mètres à droite, et nous trouvons ainsi quelques marches donnant accès à une belle plaine verdoyante.
Descente vers une belle plaine verdoyante... (3h52) Nous traversons la plaine en oblique vers la droite jusqu'à une brèche pratiquée dans un mur, à gauche de quelques grands arbres (carré orange). Passée la brèche, il faudra virer directement ( !) à gauche (un cairn + une marque orange sur un rocher). Nous arrivons bientôt en vue des maisons de Panagitsa et des champs tout alentour, formant comme un amphithéâtre.
Vue sur Panagítsa. Le sentier, pavé en certains endroits, se faufile entre des murs de pierre. Il devient plus malaisé dans la suite et arrive à hauteur d’un puits à gauche de la première maison. (4h05) On descendra à gauche de celle-ci pour atteindre ensuite, vers la droite, la seconde maison (attention aux ronces !). Puis on se dirigera à gauche vers la petite terrasse avec son cyprès et son eucalyptus (carré orange au bout de la terrasse). Le sentier descend sur des marches, puis il devient sinueux, balisé de points bleus en parallèle aux marques orange. Il s’élargit, toujours aussi rocailleux, passe entre de jolies terrasses plantées d’oliviers pour déboucher ensuite sur une vaste prairie. Attention : juste avant la prairie, ne PAS prendre le chemin de gauche ! Il faut continuer à descendre, à droite d’une petite étable, de sorte à rejoindre le sentier qui contourne la dénivellation avec les prés. (4h20) Nous arrivons ainsi en contrebas de la chapelle de Panagítsa pour retrouver enfin le large sentier réhabilité par les Pionniers belges.
La chapelle toute simple de la Panagía. Le sentier a parfois un pavement inégal et est souvent parsemé de grands blocs ronds. Nous arrivons entre des murs et, après 7 minutes, nous passons à droite d' une grande alóni (aire) avec un puits.
Le sentier devient très beau!
Une belle alóni avec un puits. (4h27) La descente est superbe, tant du point de vue de la beauté du sentier que de la vue qui s’offre à nous, englobant le littoral et le port de Vathý puis Megalochóri et Megalopotámi. Au bout de 25 minutes, nous revoici dans le lit de rivière asséché.
Le magnifique sentier entre Panagítsa et Megalochóri.
(4h45)
Nous l’empruntons vers la gauche pour remonter presque aussitôt à
droite, entre 2 murs, vers le chemin en béton qui traverse le haut du
village de Megalochóri. Nous suivons la route bétonnée et, tenant à
gauche, descendons directement sur l’asphalte, à une minute à droite de
notre point de départ, le carrefour sous l’église
(4h52).
Pour
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